Il nous arrive assez souvent d’entendre poser cette question par des personnes qui fréquentent notre Église, qui aimeraient avoir un résumé simple, facile à assimiler, susceptible de les aider à comprendre les sermons que font aux messes du Dimanche les membres du Clergé, qui s’attachent à commenter les textes de l’Écriture et de la Liturgie, qui au cours de l’année jalonnent la succession des principales fêtes de cette même année.

C’est un fait que dans l’ÉGLISE CATHOLIQUE LIBÉRALE, une complète liberté de conscience est laissée aux fidèles. Ne serait-ce pour ne pas porter atteinte à cette liberté ?

Bien entendu, nous proposons nos principaux documents à qui voudrait les acquérir. Le plus significatif - et le plus difficile à comprendre - est une étude que j’ai rédigée sous le titre : " Vers une Théologie de l’Évolution Spirituelle ".

Bien que ces textes et d’autres publiés sous forme de brochures, ne circulent que dans les Pays de langue française, il est certain que dans les autres " Provinces " de notre Église qui sont répandues dans les cinq parties du monde, l’essentiel de ce dont nous parlons dans les brochures est admis par tous.

Presque tous les Chrétiens, à l’exception de certaines sectes hérétiques, comme les Subordinationistes, enseignent qu’Un Dieu Unique en Trois Personnes, est le Créateur de l’Homme et de l’Univers. Les Trois Personnes sont considérées comme Co-Egales et Co-Eternelles.

Entre autres, il y a un point pour lequel notre manière de voir est nettement différente de celle de toutes les autres Églises Chrétiennes. Pour toutes les Églises distinctes de la nôtre, la Seconde Personne de la Trinité est un seul Être, autrement dit, Jésus est Dieu au même titre que Dieu le Fils. Mais un simple examen des textes du Nouveau Testament, en particulier au IVème Chapitre de l’Évangile selon Saint Matthieu dit que : " Jésus jeûne 40 jours au désert, et Il est tenté ".

Comment imaginer qu’il puisse être tenté, qu’Il ait besoin de jeûner 40 jours pour atteindre à la maîtrise de soi. Très certainement, Jésus est un homme ; qu’Il a la certitude intérieure d’avoir à accomplir la Volonté de Son Père. Au cours de Son Ministère, Il suit la voie de perfection ; ressuscité d’entre les morts, atteignant l’Ascension, Il démontre qu’Il a retrouvé Son Unité consciente avec Dieu. Étant un homme terminant sa dernière incarnation, il a nécessairement vécu des incarnations antérieures. En effet, dans de nombreux passages du Nouveau Testament - et même dans notre Liturgie - il apparaît qu’il y ait confusion entre Dieu le Fils, le Verbe Créateur et le Christ. Ce nom de Christ, signifie " Oint ", Celui qui a été consacré.

Ce terme nous rappelle le passage du prophète Daniel que, dans notre Église, l'on entend le dimanche précédent l’Avent ; ce passage étant lu comme l’Épître du jour. Il est dit qu’un Grand Être a été choisi " au milieu de Ses compagnons ", et que la responsabilité spirituelle de notre Planète lui a été confiée pour un " Éon ", période qui correspond à 25'000 années. Celui qui confère cette dignité, est " l’Ancien des Jours ", Melkisedek, qui a présidé à l’initiation d’Abraham. Il est le roi Spirituel de la terre.

Le Seigneur Christ est donc un très Grand Être, ayant dépassé le stade de la Perfection Humaine dans un très lointain passé. Au cours du Ministère de Seigneur Jésus, Il inspire invisible et présent près de Lui, toutes les paroles qu’Il adresse au peuple.

Un des plus féconds auteurs Chrétiens des premiers siècles, Origène, a éprouvé sur lui que certaines paroles du Seigneur Jésus avaient un sens symbolique plutôt que littéral : dans un passage de l’Évangile, il était dit qu’il fallait se rendre eunuque pour être digne du Royaume des cieux. Cela voulait dire qu’il fallait maîtriser ses désirs sexuels dans les limites de la légalité (par ex. un mari devait limiter ses désirs à la personne de sa femme). Origène s’était émasculé, et lui qui désirait la prêtrise se l’était vu refuser. Approfondissant l’étude de l’Écriture, il avait élaboré une théorie de la réincarnation. Avec quelques disciples, les Origénistes maintenaient parmi les chrétiens l’enseignement de la réincarnation, au sixième siècle.

De nos jours, le défunt Cardinal Daniélou, dont la plupart des écrits étaient bien connus dans l’Église de Rome, avait soutenu courageusement les théories des Origénistes. Bien que le Pape actuel soit un rigide observant de la tradition, c’est un fait bien connu que des partisans de la réincarnation soient assez nombreux parmi les Romains.

Cette doctrine à laquelle nous adhérons, implique l’existence d’un Moi permanent, qui est spiral. Le Seigneur Jésus qui est homme, et qui a atteint la Perfection illustre la théorie de l’Immanence de Dieu dans l’homme. Le Dieu Unique, s’est partagé entre toutes les créatures humaines, pour en être la Fondation.

Nos Évêques Fondateurs, Mgr James Ingall Wedgwood et Mgr Leadbeater ont effectué comme travail une reforme de la liturgie, en prenant pour point de départ la liturgie de l’Église de Rome, en particulier celle de la Sainte eucharistie de Pie V. Ce travail a conduit Mgr Leadbeater à composer un livre très intéressant : " LA SCIENCE DES SACREMENTS ".

A propos des sacrements, auxquels nous attachons une grande importance et avons pour eux un profond respect.

Ce sont le Baptême qui est pratiqué avec de l’Eau Baptismale, une Eau Bénite que des prières et bénédictions appropriées ont apporté la grâce de servir pour administrer le Premier de tous les sacrements qui fait de nous des Chrétiens. Au cours de ce sacrement, l’Huile Baptismale nous met en relation avec un ange qui veille sur nous. L’Onction avec le Saint-Chrême, crée un Lien personnel avec le Christ. Les prêtres et les évêques seuls peuvent donner un baptême complet.

 La Confirmation est donnée par un évêque à un baptisé ayant au moins une dizaine d’années. Son soi spirituel est vivifié par le Saint-Esprit.

Ceux qui aspirent à une vocation sacerdotale, reçoivent de l’Évêque successivement les Ordres mineurs, le Sous-diaconat, le Diaconat et la Prêtrise.

Un prêtre qui a des qualités supérieures, intellectuelles et spirituelles, doit être élu par l’ensemble de tous les évêques pour être consacré Évêque, généralement par un Évêque assisté de deux Évêques-Assistants. Une fonction déterminée lui est généralement assignée par l’Évêque-Président.

Un homme et une femme qui ont été unis selon la loi de leur pays, peuvent contracter un mariage religieux. Un prêtre et un évêque peuvent seuls célébrer validement un mariage. Au cours de la cérémonie, le célébrant présente aux époux ses voeux d’un bonheur durable. Si les conjoints ne peuvent pas s’entendre, il peut leur arriver de se séparer. L’ÉGLISE CATHOLIQUE LIBÉRALE ne condamne et n’exclut pas de son sein ceux qui ont divorcé. Elle leur permet s’ils le désirent, de contracter un autre mariage qui pourra être béni dans notre Église.

La Sainte Eucharistie ou Messe est une cérémonie au cours de laquelle des Hosties (du pain) et du Vin sont consacrés. Recevoir le Pain et le Vin consacrés, c’est prendre la Communion.

Si des fidèles, après avoir récité en privé ou en public le " Confiteor ", ou s’ils le demandent au prêtre, après lui avoir avoué leurs fautes, ils reçoivent l’Absolution. Ce sacrement apporte un sentiment de libération à ceux qui le reçoivent.

Notre Église a rétabli le sacrement de l’Onction à tout âge de la vie, comme cela existait au début du christianisme. Ce sacrement est donné en privé ou au cours d’une cérémonie publique. Il apporte généralement une amélioration de la santé physique et morale.